Les écoutes téléphoniques étaient pratiquées, et pas seulement lors du premier septennat. Roland Dumas écrit dans Coups et blessures : « Bien sûr on a fait reproche à Mitterrand d’avoir utilisé des écoutes téléphoniques illégales que les flics dans leur jargon avaient surnommées « les bretelles ». Il a esquivé pendant longtemps en affirmant à plusieurs reprises avec justesse : « Il n’y a pas d’écoute à l’Élysée. » Il jouait évidemment sur les mots car le système dépendait financièrement de Matignon et se trouvait physiquement dans les locaux de la Défense nationale. C’est là que résidait la supercherie ! »