Des documents en relation avec l’attentat d’Aweil sont visibles sur internet. Ils sont contextualisés dans Malim Une histoire française.
MSF crée en 2009, sur son site, une page de mémoire en hommage aux quatre assassinés d’Aweil.
voir la page de mémoire sur le site de MSF : Sud Soudan : MSF se souvient des premiers volontaires assassinés en mission
Cette page était à l’origine ouverte aux commentaires. J’y ai laissé un commentaire le 1er février 2014. Les commentaires ont été supprimés en 2018. La page de mémoire de MSF est cependant visible, telle qu’elle apparaissait en septembre 2016, sur la page Wikipédia d’Aviation sans frontières, note 5, archive.
La page Wikipédia d’Aviation sans frontières fait référence à la page de mémoire de MSF avec les commentaires, telle qu’elle apparaissait en 2016
Les conditions dans lesquelles j’ai écrit le post sur la page de mémoire du site de MSF sont précisées au chapitre Grisolles de Malim Une histoire française.
Au mois de janvier 2014, l’AfVT écrit sur son site un article consacré à cet attentat.
J’ai adhéré en à l’Association française des victimes du terrorisme en 2011.
Ma première rencontre avec cette association eut lieu en 2010, au moment où je cherchais à créer des événements et des réflexions au sujet du terrorisme en diffusant le spectacle Exécuteur 14 que j’avais joué au festival d’Avignon lors de cet été 2010.
La réception du spectacle d’Avignon avait été bonne. La presse s’en était fait l’écho. Deux articles de presse sont visibles sur internet. Un dans Les trois coups, un autre dans El Watan.
Je tiens à remercier ici Anaïs Heluin pour son article.
Le journaliste du quotidien algérien rendait compte des mises en scène de textes d’auteurs d’origine arabe.
Le texte d’Adel Hakim m’a accompagné de nombreuses années. Le parcours de ce jeune homme me parlait comme à travers un kaléidoscope, un labyrinthe de miroirs où s’entrecroisaient tous les sujets que j’éprouvais. La violence armée, les milices, la souveraineté, le crime politique, le monopole de la violence dite légitime, la vengeance, l’endoctrinement, le terrorisme, l’absence de justice, la transformation du justicier en criminel, la dépersonnalisation du bourreau et des victimes, la folie de sang, la déshumanisation.
La première fois où j’ai entendu le texte d’Adel Hakim.
Ma réflexion autour de ces sujets s’est faite au cours des années suivantes. Elle est précisée dans les chapitres Psychanalyse, Déménagement, Un été à Plouguerneau et Avignon.
D’autres éléments de compréhension de l’attentat sont publics et se trouvent dans différents témoignages.
Il convient de retenir Au cœur du secret de Claude Silberzahn, patron de la DGSE de 1989 à 1993. Il est à noter qu’il fut nommé le 24 mars 1989 à la tête du service français, soit quelques jours avant le lancement d’OLS, la formation du gouvernement du 27 mars à Khartoum et l’action du 1er avril d’Idriss Déby. Il est cité au chapitre Soudan, Rwanda et Bosnie de Malim Une histoire française.
Extrait de Malim Une histoire française
Chapitre : Soudan, Rwanda et Bosnie
« Le gouvernement d’Edouard Balladur a également mis fin à la mission de Silberzahn à la tête de la DGSE. Le désormais ex-patron du service secret français déplorera en 1995 l’amnésie française à l’égard du Soudan. « La France oblitère en 1994 quelques contentieux : oublié notamment ce 21 décembre 1989, jour où l’armée de Khartoum a abattu volontairement un avion de Médecins sans frontières, tuant trois médecins français coupables d’avoir porté secours au Sud-Soudan en guerre civile depuis des années. »
Il convient également de retenir le livre de Marcel Laugel, Sur le vif Dépêches oubliées. Je l’évoque au chapitre Zakho de Malim Une histoire française.
Extrait de Malim Une histoire française
Chapitre : Zakho
« Marcel Laugel apportera en 2008 son témoignage sur cette mission au Kurdistan irakien, une « expérience marginale et unique pour un diplomate »[1]. Nommé « à la suite d’une décision de M. Bernard Kouchner »[2], il évoque les rapports quotidiens à son administration de tutelle, les relations avec la foule des réfugiés kurdes, les peshmergas, les militaires étasuniens. L’armée de Saddam Hussein a quitté la ville mais les miliciens craignent sa police secrète, toujours présente. Marcel Laugel racontera les garanties internationales, comment la ville sera reconnue sûre et la confiance demandée à la société kurde, qui n’a jamais pensé à recourir au terrorisme pour faire valoir sa cause, son code de l’honneur interdisant « qu’une cause juste soit entachée par l’usage de moyens que la morale réprouve. »[3] Il évoquera le retour des réfugiés de ce peuple qui n’était pas séparatiste. Les Kurdes n’avaient pas de revendication d’indépendance, ils ne demandaient que la reconnaissance de leur identité et de leur autonomie à l’intérieur de l’Irak. La mission de Marcel Laugel durera deux mois[4]. »
[1] Marcel Laugel. Sur le vif, dépêches oubliées de la Mauritanie au Yemen. Ed. L’Harmattan. p. 299.
[2] Ibidem. p 299.
[3] Ibidem. p 309.
[4] Marcel Laugel sera nommé ambassadeur au Yemen en 1992. Il sera promu au grade de commandeur de la Légion d’honneur par le décret de 31 décembre 1996.
Cet épisode est à rapprocher de mes documents privés, rapportés dans Malim Une histoire française, aux chapitres Marcel Laugel, Roger Vivarié, Jean-Christophe Belliard, Monsieur Costantini, Rony Brauman, Patrick Moreau, Mademoiselle Pagnier, Parce que vous êtes intervenu, Direction des Nations unies, Rendez-vous au cabinet du ministre, Les conseillers du président, Monsieur Hénault, La Baule, Rendez-vous à l’Élysée et La vérité sur un crime.