Claude Silberzahn, qui, lorsque les enjeux militaires sont passés, n’a pas la culture du silence telle que peut l’avoir « la grande muette », évoque les relations franco-soudanaises en 1994 et la livraison de Carlos à la France qui tente de faire bouger les lignes de la carte des Etats soutenant le terrorisme. «La France oblitère en 1994 quelques contentieux : oublié notamment ce 21 décembre 1989, jour où l’armée de Khartoum a abattu volontairement un avion de Médecins
sans frontières, tuant trois médecins français coupables d’avoir porté secours
au Sud-Soudan en guerre civile depuis des années» écrit-il.
Si son interprétation des négociations de Prè-Bois est partiale, vraisemblablement pas de son fait – elles interviennent cinq mois après sa prise de fonctions -, il ne peut pas cautionner l’oblitération française qu’il situe en 1994, soit cinq ans après sa prise de fonctions.