« Le 15 août 1983, une nouvelle mission officieuse de Roland Dumas précise avec Kadhafi la conduite à tenir compatible avec une issue politique. L’accord secret prévoit de définir le 15ème parallèle comme étant la limite au-delà de laquelle le soutien libyen au GUNT ne pourra pas être toléré par les Français. Mitterrand déclare, dans Le Monde du 26 août, que « la France veut réunir les conditions qui rendent possible une négociation ». Dans l’entretien accordé aux journalistes, il écarte toute idée de partition du Tchad et précise que la bande d’Aozou constitue un « cas à part », mettant définitivement ladite question dans le domaine réservé élyséen. Il précise également : « Mes prédécesseurs considéraient ce contentieux (…) comme une affaire bilatérale entre Tripoli et N’Djamena. Je pense comme eux. » »